Organisés par la chambre d’agriculture et la fédération des comices, ces concours rassemblent le meilleur de l’élevage du département des Pyrénées-Atlantiques en termes de sélection génétique, tant en élevage laitier qu’en élevage allaitant.

Les animaux en concours, près de 300 cette année, reflètent l’excellence de l’élevage des Pyrénées-Atlantiques. En témoignent les nombreux prix reçus par plusieurs élevages — qui seront présents le 10 septembre — dans les meilleurs concours régionaux et nationaux.

En plus des bovins, la journée de l’élevage accueille les équins, avec cette année 15 pouliches et poulinières dont 8 suitées, et des ovins des trois races locales Manex Tête Rousse, Tête Noire et Basco-Béarnaise ainsi que des Suffolk, Berrichon du Cher et Romane.

32 élevages et 170 animaux participeront au concours départemental de l’élevage des Pyrénées-Atlantiques en Blonde d’Aquitaine. Et en Prim’Holstein, une dizaine d’élevages et environ 70 animaux sont attendus. Revue d’effectifs…

Blonde d’Aquitaine

«Nous n’avons jamais eu autant de vaches suitées» souligne Jean-Vincent Garat, président du syndicat départemental de la race Blonde d’Aquitaine. Elles sont cette année 42. «C’est intéressant, explique-t-il, car on peut voir, avec la présence des veaux, les qualités maternelles des vaches». Comme chaque année, ce concours sera très relevé. De nombreux élevages et animaux se sont en effet distingués en 2016, notamment au national Blond ou à Aquitanima.

Élysée, par exemple appartient à Julian Bracot de Vielleségure. Au national Blond, elle a reçu le prix de meilleure reproductrice. Sera présent également Junio, prix de championnat mâle espoir à Aquitanima. Les élevages Garat, Hegoalde, Aguerre, Etcheverry, Parnault, Barry ont tous eu des prix au cours de ces deux derniers concours et seront présents à Saint-Palais.

Et ce ne sont que quelques exemples. «Il faut donc venir voir la qualité du bétail, insiste Jean-Vincent Garat. Ce rassemblement permet de voir ce que font les autres mais aussi les résultats en termes de sélection, le travail de la station raciale, les descendances…». Autant d’éléments importants pour les choix de croisement et de sélection sur les élevages.

En ce qui concerne les juges, ils sont tous, cette année, des régionaux: MM. Duprat et Taran du Gers ainsi que MM. Darré et Labat des Hautes-Pyrénées. «Certains d’entre eux étaient à Mayenne avec des animaux de leur élevage, explique Jean-Vincent Garat. C’est pour nous un gage de confiance, car on a vu leurs animaux. De plus, ils ont de l’expérience…»

Prim’Holstein

Avec une dizaine d’élevages présents et environ 70 animaux attendus, le concours Prim’Holstein, pour cette édition se présente bien, estime Olivier Bonjean, président du syndicat de la race. Là encore, on pourra remarquer la présence d’animaux qui se sont distingués récemment. À noter, la venue de Golden Red de la Ferme Rey qui a été sélectionnée pour la confrontation européenne en juin dernier. Cette confrontation rassemble 42 animaux de toute l’Europe. À voir donc!

Il sera possible de voir et d’admirer également Laura, de Philippe Moutrousteguy qui a obtenu le prix de championne junior à Aquitanima ou Iway du GAEC les Vignes Rousses, sacrée championne espoir à Aquitanima.

«Même si la conjoncture ne nous facilite pas les choses, nous aurons un beau concours à Saint-Palais, avec de nombreux élevages connus et reconnus. Pour nous, éleveurs, ce concours est important car il nous permet de comparer nos animaux» ajoute Olivier Bonjean. Et pour tous les éleveurs, «c’est le moyen de voir les vaches et d’identifier les points forts sur le plan morphologique notamment. Les éléments les plus importants pour la longévité des animaux, ce sont les membres, la mamelle et le dos…».

«En se retrouvant sur les concours, il est possible de voir l’évolution des vaches, les résultats de tel ou tel accouplement», insiste le président du syndicat de race qui se réjouit de la venue de Christophe Oxaran, éleveur des Vosges, mais aussi «juge très expérimenté, et d’origine basque en plus!».