Publié le 12/09/2018 à 10h26 /

La cinquième édition de Mécamaïs se déroulera les 26 et 27 septembre au Vignau (40)

// Après Mant en 2016, c’est, une nouvelle fois, en terre landaise que se déroulera la prochaine édition de Mécamaïs. Le grand rendez-vous biennal national des professionnels de la filière maïs prendra cette fois ses quartiers au Vignau, le mercredi 26 et le jeudi 27 septembre, sur les terres, irriguées par un pivot en CUMA, de François Lesparre, Cédric Despagnet et Thierry Brèthes.

Les organisateurs de Mécamaïs espèrent en attirer plus de 7.000 visiteurs les 26 et 27 septembre au Vignau (Landes).

Organisée par l’association des CUMA du bassin de l’Adour qui regroupe les fédérations des CUMA du Gers, des Landes, des Pyrénées-Atlantiques et des Hautes-Pyrénées, la manifestation proposera un programme riche durant les deux jours : ateliers techniques, démonstrations de matériels, témoignages de CUMA, d’agriculteurs et d’experts, forums-débats…

«L’une des particularités de cette édition est qu’elle mobilisera six experts sur les questions de semis direct et de couverts végétaux, souligne Richard Finot, directeur de la FDCUMA 640. C’est la thématique du moment et les experts seront présents sur des ateliers permanents mais aussi disponibles pour des séances d’échanges avec les agriculteurs intéressés».

Exposition de matériel sur quatre hectares

Frédéric Thomas, créateur de la revue TCS, abordera ainsi la gestion de l’implantation des couverts végétaux, la gestion du salissement en semis direct et la fertilisation en agriculture de conservation. Agronome, Konrad Schreiber, parlera pour sa part de la biodiversité fonctionnelle des couverts végétaux. Clémence Aliaga, ingénieure régionale d’Arvalis, interviendra sur la structure du sol, la perte des éléments et les tests à la bêche.

D’autre part, trois agriculteurs témoigneront de leurs pratiques : Christian Abaddie, à propos de son expérience des semis directs sous couverts végétaux et de son itinéraire cultural très peu consommateur en produits phytosanitaires, Philippe Nouvellon sur le semis direct en agriculture biologique et Alfred Gassler sur la faisabilité et les pistes pour effectuer des semis directs en prévision de l’interdiction du glyphosate. «C’est totalement inédit d’avoir six experts sur ces sujets», insiste Florent Georges, animateur de la FDCUMAdu Gers, spécialisé en grandes cultures et machinisme.

Taliers techniques et forums

Mécamaïs balayera cependant beaucoup d’autres sujets. Les ateliers techniques, animés en permanence par des spécialistes, s’intéresseront aussi à la récolte (choix et réglage des machines, qualité de la récolte), au désherbage et à la fertilisation de précision.

Associant exposants et experts sur un même espace, des pôles techniques seront consacrés au maïs semence avec toute la chaîne de mécanisation en dynamique, au maïs fourrage avec récolte ensilage (plante entière ou épis) et grain humide, au séchage maïs et à la méthanisation avec la valorisation de la biomasse. Et comme de nombreux agriculteurs intègrent des diversifications dans leur assolement, Terres Inovia animera également une vitrine autour du soja et du tournesol.

Organisés en matinée, deux forums débats auront pour thème “Quels leviers pour continuer à vivre de mon maïs” et “L’innovation : l’incontournable à la mécanisation de l’exploitation de demain”, tandis que des vitrines végétales mettront en avant les résultats des différents itinéraires de mise en cultures et semis ainsi que de nouvelles variétés proposées par les semenciers présents.

Des machines en action

Et que serait Mécamaïs sans les machines ? Un espace de plus de quatre hectares sera consacré à l’exposition de matériel. Les visiteurs pourront déambuler dans les allées pour rencontrer les constructeurs et les concessionnaires. En complément, des démonstrations dynamiques seront organisées tout au long de la journée pour observer le matériel au travail sur une parcelle de plus de 49 hectares.

Alors qu’elle avait accueilli près de 6.000 visiteurs en 2016, Mécamaïs espère en attirer plus de 7.000 cette année. Majoritairement des agriculteurs, mais aussi des élèves de l’enseignement agricole. Les établissements publics locaux de Dax et Mugron et la Maison familiale d’Aire-sur-l’Adour ont, d’ores et déjà, impliqué les leurs dans l’organisation de la manifestation.

Cécile Agusti

Retirez vos places gratuites pour Mécamaïs

Il en coûtera 5 euros par personne pour accéder au site de Mécamaïs (gratuit pour les moins de 12 ans). Mais des billets d’entrée gratuits peuvent être téléchargés sur le site Internet www.mecamais.cuma.fr. La quantité est toutefois limitée… Les premiers arrivés seront les premiers servis !

 

 

 

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