Sur les bovins vivants par exemple, le Président de la République déplore que les autorités russes exigent des importateurs la vaccination contre la fièvre catarrhale de tous les animaux situés dans un rayon de 20 km autour du lieu d'introduction d'animaux vaccinés qui auraient été importés de France. Sur les viandes, Moscou impose des contraintes sur l'àge des animaux en se fondant sur le risque lié à  l'ESB, alors que « la maladie est parfaitement maîtrisée en France ». En outre, 17 entreprises agricoles françaises sur les 25 inspectées en juin dernier par les autorités russes se sont vues retirer récemment leur agrément « sans véritable motivation sur le plan technique ». Le Président de la République reproche à  la Russie de ne pas appliquer le principe de réciprocité et surtout de ne pas imposer avec « la même sévérité pour ses propres productions les contrôles qu'elle impose à  ses partenaires commerciaux ». Et même de laisser sans réponse les courriers du ministre français de l'Agriculture, Bruno Le Maire à  son homologue russe Elena Skrynnik. Avant de conclure que « le maintien de ces mesures ne me semble pas correspondre au degré de confiance qui caractérise notre coopération économique et politique ».