Rappelant qu'en tant que fabricants d'aliments ils ont jusqu'ici lissé l'amplitude des variations de prix des matières premières, les entreprises coopératives de nutrition animale ont indiqué, par voie de communiqué le 11 octobre, qu'elles passeront ces hausses de tarifs dans les prochaines semaines. Ils sont « au bout de leur capacité financière d'accompagnement des éleveurs », explique en effet Coop de France Nutrition Animale. Au diapason des revendications de ces derniers, elle réaffirme « l'urgence de revaloriser le prix des produits animaux par une répercussion des hausses des coûts de production jusqu'au consommateur final ». A plus long terme, elle demande la mise en place « de systèmes efficients de régulation des marchés céréaliers de manière à  restreindre la volatilité des cours ». Les coopératives réfléchissent d'ailleurs déjà  sur ce point avec les représentants des céréaliers et souhaitent que ceux des filières animales participent à  ces échanges.