Publié le 17/06/2011 à 12h33 /

La propreté des exploitations est une priorité

// Les agriculteurs se soucient de plus en plus de la propreté de l'exploitation ou celle de la route à  l'issue de travaux des champs. Au travers d'achats collectif ou individuel, la balayeuse mécanique se démocratise.

Les balayeuses mécaniques sont utiles pour nettoyer non seulement les cours de ferme, mais aussi les routes salies par les travaux des champs.
Travailler dans la propreté est devenu un leitmotiv pour les agriculteurs. Les raisons sont d'ordre sanitaire ou un souci d'évoluer et de vouloir s'afficher dans un environnement propre. Mais la sécurité sur la route à  la suite de certains travaux des champs (ensilage, épandage de lisier, travail du sol, récolte de betteraves, de mais grain, de pommes de terre, etc.) est certainement la motivation première. Les faits divers ne manquent malheureusement pas d'exemples.
Aussi, dans un souci d'efficacité, les outils manuels finissent au placard (à  balais !) et sont remplacés par des balayeuses animées par le tracteur. Selon leur utilisation, on en distingue différents types. Pour des usages relativement peu fréquents, les machines de premier prix (1. 500 à  2.000 euros HT) suffisent généralement : elles se composent d'un balai rotatif travaillant sur une largeur de 1,50 à  2 mètres et proposant trois positions mécaniques (orientées à  droite, à  gauche ou centrée). En option, elles peuvent recevoir un balai rotatif à  axe vertical, utile notamment pour nettoyer le bord de l'auge.
Pour les animer, un débit d'huile de 15 à  25 l/min est nécessaire, « suffisamment pour assurer un tour par seconde, explique à  cet égard Damien Gauthier, du service marketing Rabaud. Au besoin, une centrale hydraulique entraînée par la prise de force peut pallier la faiblesse du tracteur. Au contraire, si le débit est trop important, en l'absence de diviseur de débit sur le tracteur, on ajoutera un second moteur hydraulique, pour assurer une bonne longévité aux dispositifs d'entraînement. »  Andainer ou ramasser
Pour un usage plus intensif, par exemple au sein d'une CUMA, des machines plus robustes sont nécessaires. L'orientation du balai devient alors hydraulique, pilotée depuis la cabine du tracteur. Pour une utilisation par plusieurs tracteurs, la centrale hydraulique devient intéressante pour éviter notamment les mélanges et les pollutions d'huile.
Certains agriculteurs ne se contentent pas d'andainer avec leur balayeuse et ramassent les détritus. « C'est pourquoi nous proposons des kits de balai adaptables sur n'importe quel godet, précise-t-on chez Emily. La brosse pousse alors les détritus dans le godet. Pour encore plus de performance, il existe les balayeuses autochargeuses avec un caisson contenant jusqu'à  plus de 1 000 litres. Le balai ne pousse plus les poussières et graviers vers l'arrière, mais vers un déflecteur situé à  l'avant qui renvoie les détritus dans le caisson arrière. On peut ainsi balayer 2 500 m2 en dix minutes, mais le prix de la machine peut alors approcher les 10 000 euros HT ».
Selon l'intensité d'usage, le type de fibre n'est pas le même. Les machines économiques adoptent généralement des brosses souples en polypropylène. Au contraire, les balayeuses intensives arboreront des brosses plus rigides, mais aussi plus résistantes à  l'usure, en polyester. Entre les deux, certains constructeurs proposent des brosses mixtes alliant les deux matières.
Ludovic Vimond Évolution des caisses
Maupu propose deux caisses Évolution de 7,60 et 8,10 mètres en acier HLE.
Celles-ci se distinguent par leur épaisseur de côté et de fond de caisse
identique, de 4 mm.
Pour l'instant cette option ne s'applique qu'aux bennes trois essieux, mais pourrait prochainement s'appliquer aux modèles deux essieux.
Cardans low cost
GKN lance une gamme de cardans low cost sous la marque Agmaster.
Destinés au marché de remplacement pour des petits outils, ils se déclinent en quatre modèles
(3 longueurs au choix) pour des puissances de 18 à  60 chevaux.
Ces cardans intègrent une protection respectant la norme CE.
Décompacteur
La dent LD 900 des décompacteurs Grégoire Besson est conçue
pour ameublir le sol sans bouleverser les horizons. Avec son étançon droit
et symétrique, elle assure un soulèvement sans tassement latéral. L'angle et la forme de la pointe génèrent un soulèvement vertical avec une puissance de traction préservée.

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