Suite aux tempêtes successives, le massif des Landes s'est fortement mécanisé pour répondre à  la demande mais malheureusement ce même massif est devenu un immense « supermarché à  ciel ouvert ». Ordinateurs de bord, grappin forestier, tête d'abattage et même des engins de plusieurs tonnes ont été volés. Le vol de carburant est également récurrent, conséquence de la flambée des prix des produits pétroliers. Ce préjudice correspond à  une perte sèche pour l'entrepreneur car le poste carburant pèse lourd dans les charges de l'entreprise. Tout récemment, un entrepreneur a surpris deux personnes en train de vider les réservoirs de sa machine sur la commune d'Arengosse. « Pourtant, aucune procédure ne sera engagée par la gendarmerie, faute de preuves ”accablantes” , s'indigne l'association des Etarf qui précise qu'aux vols viennent s'ajouter les dégradations volontaires de machines forestières : sable dans le réservoir, trous dans les flexibles hydrauliques, massacre de machines à  coup de masse et même incendies criminels de machines neuves. Double peine Les entrepreneurs victimes de ces vols et/ou dégradations subissent également une double peine car certaines compagnies d'assurance refusent de les indemniser. Pillages et sabotages de leurs outils de travail, voila ce que peut subir aujourd'hui un entrepreneur de travaux forestiers. Cette tàche n'est pas si simple à  régler pour la gendarmerie car la majeure partie des faits se déroule en pleine forêt, la nuit, le week-end et dans un triangle allant du bassin d'Arcachon – à  Roquefort jusqu'à  Castets. C'est pourquoi, l'association des entrepreneurs de travaux forestiers demande à  tous les opérateurs forestiers, chasseurs, randonneurs de bien vouloir contacter l'association des entrepreneurs de travaux forestiers s'ils voient un véhicule ou une personne suspecte à  proximité d'une machine forestière.
« Les entrepreneurs de travaux forestiers et leur président Gérard Napias souhaitent un arrêt rapide de ces vandalismes et une action efficace de l'appareil judiciaire afin de redonner confiance au secteur forestier », conclut le communiqué.