Publié le 17/02/2012 à 12h11 /
Les entrepreneurs forestiers inquiets
// L'Association régionale s'alarme des prémices d'une crise.
L'assemblée générale des entrepreneurs de travaux forestiers (ETF) d'Aquitaine, qui s'est tenue le vendredi 17 février à Liposthey (Landes), s'annonçait sous le signe de l'incertitude et du manque de visibilité. L'association s'inquiète en effet des prémices d'une crise chez les ETF de la région. Elle estime que plus de 30 % des entreprises en exploitation forestière rencontrent des difficultés de trésorerie depuis septembre 2011. 1 017 ETF en exploitation forestière sont référencées sur l'Aquitaine par la MSA, dont 366 entreprises employeuses de main-d'oeuvre (1.325 salariés). Suite à l'enquête menée par l'association sur la situation en travaux d'exploitation forestière, plus d'un tiers des ETF prévoit de licencier son personnel et ne peut plus assumer le financement de ses machines forestières.
Les chablis de Klaus sont exploités
Les travaux d'abattage et de débardage sont terminés : l'ensemble des chablis de la tempête 2009 est exploité, soit 41 millions de mètres cubes en deux ans, hors parcelle scolytée (plus de 50 % de la surface forestière du massif des landes de Gascogne et un tiers du volume de bois). Suite à la tempête Klaus, la filière estime une perte de prélèvement possible du bois de 2 millions de mètres cubes par an, soit un volume exploitable annuellement de 6 millions de mètres cubes.
Parallèlement, les industriels du bois amorcent leur plan de déstockage plus rapidement que prévu (8 millions de mètres cubes de bois) : leur capacité à fournir la matière stockée va réduire leur achat de bois sur pied, réduisant proportionnellement l'activité des entrepreneurs. Les annonces font paraître un déstockage en 3 ans maximum, soit 2,6 millions mètres cubes de bois par an. « Si nous comparons ces données au taux de mécanisation actuel (capacité de 8 millions de mètres cubes, soit le volume exploité annuellement avant tempête), nous pouvons affirmer que toutes nos entreprises de travaux forestiers en exploitation ne passeront pas le cap, jusqu'à la régulation du marché, sans connaître de difficultés économiques et sociales », préviennent les responsables de l'Association des ETF d'Aquitaine.
Les travaux d'abattage et de débardage sont terminés : l'ensemble des chablis de la tempête 2009 est exploité, soit 41 millions de mètres cubes en deux ans, hors parcelle scolytée (plus de 50 % de la surface forestière du massif des landes de Gascogne et un tiers du volume de bois). Suite à la tempête Klaus, la filière estime une perte de prélèvement possible du bois de 2 millions de mètres cubes par an, soit un volume exploitable annuellement de 6 millions de mètres cubes.
Parallèlement, les industriels du bois amorcent leur plan de déstockage plus rapidement que prévu (8 millions de mètres cubes de bois) : leur capacité à fournir la matière stockée va réduire leur achat de bois sur pied, réduisant proportionnellement l'activité des entrepreneurs. Les annonces font paraître un déstockage en 3 ans maximum, soit 2,6 millions mètres cubes de bois par an. « Si nous comparons ces données au taux de mécanisation actuel (capacité de 8 millions de mètres cubes, soit le volume exploité annuellement avant tempête), nous pouvons affirmer que toutes nos entreprises de travaux forestiers en exploitation ne passeront pas le cap, jusqu'à la régulation du marché, sans connaître de difficultés économiques et sociales », préviennent les responsables de l'Association des ETF d'Aquitaine.
