Gràce à  cette convention, un programme d'actions de près de 430.000€ visant à  dynamiser et à  structurer la filière industrielle du liège dans les Landes va pouvoir être mis en oeuvre avec 30% de crédits d'État. Douze opérations de recherche et développement, d'ingénierie, de mise en valeur du patrimoine local, de développement de la ressource en liège et de formation sont programmées. Dans les Landes, l'industrie du liège représente un chiffre d'affaires de plus de 35 millions d'euros et une centaine d'emplois, mais entre 2005 et 2010, 41 emplois ont été détruits. Le PER doit permettre d'enrayer ce déclin. «Ce projet me paraît intéressant car il confirme la vocation industrielle du massif landais, souligne Alain Zabulon. La France a besoin d'industries et la forêt est une industrie à  part entière». Un programme d'actions de 430000€ Le projet vise aussi à  mieux ancrer cette filière dans le territoire. Un travail de sensibilisation auprès des sylviculteurs et des entreprises de travaux forestiers sera entrepris afin de renforcer l'approvisionnement en liège local (l'essentiel provient aujourd'hui du Portugal et du Maroc). «Il est important que nous soyons capables de produire notre propre liège gascon, insiste Jean-Pierre Dufau. C'est un travail que nous voulons faire pour les générations futures au nom du développement économique et du développement durable». Pour développer la consommation de liège, le grand public sera pour sa part ciblé par la réalisation de supports de communication visant à  lui faire connaître la filière et les produits et par la mise en place d'un circuit de découverte du liège. Car au-delà  de l'aspect économique, les chênes liège revêtent un caractère patrimonial indéniable en Maremne et Marensin. Cécile Agusti