Publié le 16/05/2013 à 12h39 /

L'enseignement privé en congrès à  Pau

// À l'invitation du Conseil régional de l'enseignement agricole privé (CREAP), présidé par Jean-François Tambourin et dirigé par Philippe Prat, le rassemblement de la Fédération familiale nationale pour l'enseignement agricole privé (FFNEAP) était organisé à  Pau fin avril. Une occasion de débattre sur le futur des 200 lycées de France concernés, rassemblant 50.000 élèves soit 30% de l'enseignement agricole.

La table ronde sur l'agriculture écologiquement intensive réunissait Michel Griffon, Pierre Pages, vice-président du groupe Euralis, Jean-Louis Cazaubon, président de la chambre d'agriculture de Midi-Pyrénées et Marianne Dutoit de la FNSEA. © L
Pour le secrétaire général de la FFNEAP, Tanneguy de La Chesnais, les enjeux de l'enseignement catholique privé s'inscrivent dans trois lois qui sont en train d'évoluer: la loi sur la refondation de l'école, la loi d'avenir agricole et forestière et la loi de décentralisation. «L'enseignement agricole, précise-t-il, s'appuie sur les professionnels et doit s'adapter à  ces nouvelles orientations. Nos établissements sont répartis sur tout le territoire national et nous favorisons les partenariats en liaison avec toutes les structures de développement». Le challenge est donc d'importance d'autant plus que l'enseignement agricole possède un «taux d'insertion maximum». Près de 90% des lycéens ou étudiants trouvent du travail 6 mois après l'obtention de leur diplôme dans les domaines de la production, mais également, dans ceux du service à  la personne en milieu rural. Interconnections La FFNEAP est sous tutelle de l'enseignement catholique. «Ceci, insiste le secrétaire général, est particulièrement important dans un contexte de crise et de chômage. Dans cette conjoncture très défavorable pour les jeunes, il est important de donner du sens, de déterminer clairement l'objectif d'une formation. La dimension spirituelle et chrétienne donne un peu plus de sens». Une fois sortis du milieu scolaire, les diplômés doivent être de véritables acteurs dans leurs milieux de vie respectifs. «Notre but est que le jeune rayonne et, qu'à  partir de là , il puisse transmettre aux autres. Il doit être en interconnection de plein de richesses, un support de vie dans des domaines aussi variés que la politique, le tourisme, la culture ou la vie associative». Pour encadrer ces jeunes, il faut des présidents et des administrateurs. Ces derniers, durant les deux jours, dans le cadre de divers ateliers, ont planché sur différents sujets aussi variés que: «Comment intéresser les parents élus de nos établissements?», «Rapprochement des établissements/enjeux politiques et conséquences», «Quelle communication sur le plan local à  travers les différents réseaux en interne ou en externe?» ou encore «L'établissement dans son territoire/Quels partenariats?». Conférence et table ronde Ce rassemblement fut également, pour les responsables présents, l'occasion d'assister à  une conférence de Jean-Marie Petitclerc sur le thème des réseaux sociaux et les jeunes. L'objectif était de leur donner des pistes afin de mieux décoder le mode de fonctionnement des élèves dans un univers médiatique et relationnel dominé par les réseaux sociaux. Quelles postures les adultes et les établissements scolaires doivent-ils adopter pour construire un projet éducatif? Comment aider les jeunes à  grandir pour les conduire à  la réussite scolaire et professionnelle en osmose avec ces nouveaux outils? Voilà  à  quoi s'est attaché à  décrypter l'intervenant. Autre temps fort, la table ronde sur la thématique: «Face aux évolutions de l'agriculture et de l'alimentation, quel enseignement agricole pour demain?». Michel Griffon, sur l'agriculture écologiquement intensive, Pierre Pages, vice-président du groupe Euralis, Jean-Louis Cazaubon, président de la chambre régionale d'agriculture de Midi-Pyrénées, et Marianne Dutoit de la FNSEA ont apporté quelques éléments de réponse. Philippe Delvallée L'enseignement privé en AquitaineLe CREAP a accueilli à  la rentrée de septembre 2012, 2.994 élèves dont plus de la moitié des effectifs (53,77%) sont scolarisés dans le département des Pyrénées-Atlantiques. Le secteur des services aux personnes (35,45%) représente plus du tiers des effectifs du CREAP suivi des secteurs de l'aménagement (15,66%)et de la production (15,33%).
Avec plus de 91%, tous examens confondus, les résultats du CREAP sont 9 points au-dessus des résultats globaux de l'enseignement agricole aquitain. Les Pyrénées-Atlantiques comptent sept établissements privés: le LEAP Armand David à  Hasparren, l'institut Jean Errecart à  Saint-Palais, le LTP de Nay-Baudreix, le LEAP Frantses Enia à  Saint-Jean-Pied-de-Port, le LPR Notre-Dame à  Sauveterre-de-Béarn, le LAP Saint-Christophe à  Saint-Pée-sur-Nivelle et le Larps de Soule à  Mauléon.

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