«Nouvelles règles à assimiler en quelques jours, nouvelles cartographies que les paysans doivent eux-mêmes rectifier et redessiner avant le 9 juin… et que dire des questions encore sans réponse du ministère de l’Agriculture ou de Bruxelles ? Voilà à quoi ressemble aujourd’hui une déclaration PAC» dénonce la FNSEA dans un communiqué de presse du 7 mai. Pour faire face à «un véritable parcours du combattant […] qui perturbe les plus aguerris des agriculteurs», le syndicat majoritaire demande un report de la date limite de dépôt des dossiers au 15 juin (au lieu du 9 juin, date fixée par le ministère).

Un peu d'humanité

La FNSEA demande aux pouvoirs publics de «donner de l’air à l’irrespirable complexité» des déclarations PAC. «Nous demandons des choses simples, réalistes et humaines face à ce mur de difficultés». Le communiqué dresse la liste de ces demandes:
- le report de la date limite de dépôt des dossiers PAC au moins au 15 juin, qui est permis par Bruxelles,
- l’application du principe de contrôle pédagogique limité à de simples rappels à l’ordre,
- la mise en place d’un comité national de suivi avec les représentants de la profession,
- la réunion d’urgence de comités de pilotage départementaux,
- et la garantie d’un paiement anticipé sur les soutiens PAC au 15 octobre «quelles qu’en soient les modalités».