Publié le 13/03/2017 à 12h29 /

Chère mécanisation au forum des CUMA 640

// Ce mardi 14 mars, de 10h00 à 17h00 au lycée agricole de Dax-Œyreluy, les CUMA 640 organisent une journée d’échanges sur la mécanisation. Au programme: chiffrage, analyse, témoignages d’organisation, avis d’experts-comptables et conseils juridiques.

La traction reste le pivot central (souvent près de la moitié) des charges globales de mécanisation. Le tracteur est l’investissement le plus coûteux. Il détermine le dimensionnement du parc matériel et l’organisation du travail.

Organisé par la Fédération des CUMA 640 avec ses partenaires (CER France, AGC CUMA Gers/Pyrénées), ce forum sera consacré aux charges de mécanisation. «Un thème complexe», commente Richard Finot, directeur de la fédération des CUMA 640, car ces charges «sont le résultat de paramètres aussi variés que la technique du travail recherché, les aspects économiques, l’organisation du temps et des facteurs plus subjectifs voire d’ordre psychologique».

Les charges de mécanisation sont ainsi très présentes sur chacune des exploitations, à quelques exceptions près et surtout avec des niveaux très variables. «Sans leur maîtrise, c’est toute la rentabilité d’une production, voire d’une exploitation, qui peut basculer dans le négatif», rappelle le directeur de la Fédération des CUMA 640, Richard Finot.

Concilier économie, qualité et rentabilité

Ce poste représente en effet 30 à 40% des charges d’une exploitation de polyculture élevage et il est sans doute le premier dont il faut examiner la rentabilité. «Un préalable toutefois, prévient le directeur. La mécanisation la moins chère apporte rarement l’organisation optimale. En plus du coût, il faut bien sûr réaliser rapidement un travail de qualité».

La traction reste le pivot central — souvent la moitié — des charges globales de mécanisation. Le ou les tracteurs sont les investissements les plus coûteux. Ils déterminent le dimensionnement du parc matériel et l’organisation du travail. Dans les Landes et les Pyrénées-Atlantiques, nombreux sont ceux qui ont adopté des schémas d’organisation pour maîtriser ces charges.

Banque de travail, location, CUMA intégrale, assolement en commun, copropriétés, recours à des prestataires privés sont quelques-uns des schémas qui seront développés, le 14 mars au Lycée agricole de Dax-Œyreluy, par des témoignages tels que celui de Bernard Baillet, agriculteur à Samadet, qui a créé une banque de travail avec son voisin Jean-Marc Trouilhet.

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