Publié le 27/05/2020 à 09h47 /

Le Contrôle laitier vient de publier le bilan de 2019

// L’année 2019 a été marquée par une diminution de la production individuelle des vaches mais la poursuite de l’amélioration de la qualité cellulaire.

La production laitière brute des vaches a diminué de 20 kg en 2019.

Selon le rapport que vient de publier le Contrôle laitier, la production laitière brute des vaches a diminué de 20 kg en 2019 par rapport à 2018 pour atteindre 8,446 kg pour une durée de lactation moyenne de 335 jours, en hausse (+ 1 jour). Le taux butyreux augmente à 40,1 g/kg (+0,3), tout comme le taux protéique à 32,5 g/kg (+0,1).

À noter également la poursuite du recul des trois grandes races nationales laitières (Prim’Holstein, Montbéliarde et Normande) dans les effectifs contrôlés. Elles représentaient 91,3% des lactations qualifiées en 2019, contre 94,2% dix ans plus tôt. Cela montre une appétence des éleveurs pour d’autres races.

Par ailleurs, l’amélioration de la situation cellulaire observée depuis plusieurs années se confirme. «Les proportions de lactations avec une numération cellulaire de l’ensemble des contrôles inférieure à 300000 cellules ont atteint 49,6%», contre 41,1% en 2009, note le Contrôle laitier.

Chez les chèvres, le niveau de production se situe à 963 kg pour une lactation de 318 jours, un niveau comparable à celui de 2018 (-1 kg), tandis que le taux protéique et le taux butyreux ont progressé pour atteindre respectivement 32,2 g/kg (+0,2) et 37,5 g/kg (+0,4).
Enfin pour la brebis laitière, la production laitière moyenne a atteint 286,3 litres pour une lactation de 169 jours en augmentation de 2,1 kg par rapport à 2018.

 

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