Entre le 1er janvier 2020 et le 1er juillet dernier, ce sont, ainsi, pas moins de 2.800 exploitations ont obtenu cette certification. Depuis le 1er janvier 2018, le nombre de fermes certifiées HVE a presque décuplé, puisqu’on en comptait, alors, seulement 841 exploitations agricoles (HVE). La Haute Valeur Environnementale est le niveau le plus élevé (niveau 3) du dispositif officiel de la certification environnementale.

«Il y a deux filières végétales qui sortent du lot, ce sont le maraîchage et l’arboriculture», note Laurent Brault, responsable de l’association HVE Développement. Dans ces filières, le nombre d’exploitations certifiées a augmenté de plus de 60% sur un an, atteignant respectivement 340 et 644, contre 132 et 391 auparavant.

Lente percée des élevages

En grandes cultures, l’augmentation est également sensible, avec un nombre de certifiés passant de 262 à 411. Autre fait marquant, «être éleveur n’est plus un frein pour obtenir la certification» se réjouit Laurent Brault. Le nombre d’exploitations d’élevage toutes filières confondues aurait ainsi doublé en un an, augmentant de 134 à 261 exploitations.

La Gironde, avec 1.610 exploitations est le département le mieux fourni en HVE, devant la Marne (654), le Rhône (461) et l’Aude (457). En termes de productions, c’est la viticulture qui truste la certification avec 6.699 exploitations, devant l’arboriculture (644), les grandes cultures (411) et le maraîchage (340).

Les surfaces des exploitations HVE couvrent 366.325 hectares, soit 1,35% de la de la surface agricole utile (SAU) française. À titre d’exemple, les exploitations certifiées en agriculture biologique représentent 8,5% de la SAU française. Le gouvernement a fixé des objectifs chiffrés ambitieux dans son plan Biodiversité avec 15.000 exploitations HVE en 2022 et 50.000 en 2030.