Un premier cas de PPA a été confirmé le 8 janvier sur un sanglier à Ovada, dans la province d’Alexandrie, dans la région du Piémont, à environ 120 km au sud-ouest de Milan. Deux autres cas, toujours sur des sangliers, sont en cours de confirmation : un à Franconalto, également dans la région d’Alessandria, et un autre à Isola del Cantone, dans la province de Gênes.

À la suite de cette découverte, le gouvernement régional du Piémont a mis en place des mesures préventives. Il a notamment demandé aux maires d’interdire la chasse dans plusieurs communes. «Si la peste porcine devait atteindre les Apennins, ce serait un désastre», a indiqué au site d’information Today, Francesco Feliziani, vétérinaire responsable du laboratoire national de référence pour la peste porcine. C’est ici que l’on trouve le plus d’élevages porcins.

L’Italie compte neuf millions de porcs et occupe la septième place en Europe en termes de commerce de viande et de produits carnés. Le pays a déjà été éprouvé par l’abattage de 13 millions de poulets, dindes et autres oiseaux en raison de l’épizootie d’influenza aviaire qui a touché plus de 300 élevages depuis le mois de novembre 2021.

Le virus de la PPA se transmet uniquement entre suidés, c’est-à-dire entre porcs et sangliers. Il n’y a pas de remède ni de vaccin.