Selon ce rapport officiel, «l’analyse des données à l’aide de différentes techniques permet d’estimer, sur l’ensemble du massif des Pyrénées, l’effectif minimal détecté (EMD) pour 2021 à 70 individus dont 3 ours sont morts ou ont été considérés morts au cours de l’année. Au minimum 8 portées, totalisant 15 oursons de l’année, ont été observées», poursuit l’étude qui indique également que six individus (2 adultes et 4 subadultes) détectés en 2020 n’ont pas été repérés en 2021 mais ne sont pas pour autant considérés disparus pour l’instant. «A contrario, 3 ours (2 femelles adultes et 1 subadulte non détectés depuis 2 ans) sont considérés disparus en 2021».

La population ursine française serait désormais équilibrée en termes de «sexe ratio», avec 32 mâles pour 34 femelles, pour les ours dont le sexe est connu. «La forte proportion de jeunes mâles de moins de quatre ans laisse également présager une forte augmentation à venir de l’aire de répartition du fait de leur dispersion vers l’âge de deux à trois ans», prévient l’OFB. D’après les données disponibles, près de 80% de la population aurait actuellement moins de dix ans, dont onze oursons mâles de un à trois ans.

Côté français, en 2021, 331 attaques sur bétail ont été recensées, contre 369 en 2020. En Espagne, le nombre d’attaques (bétail + ruches) a encore diminué, passant de 90 en 2018 à 30 en 2021. Il y avait en France, 52 ours en 2019 et 64 en 2020.