Publié le 16/04/2010 à 13h53 /

2009, une année historique pour l'Union des Producteurs Fermiers des Pyrénées-Atlantiques

// Le président, Jean-Pierre Chourrout, et l'ensemble des adhérents se félicitent du dépôt à  l'INAO du projet d'IGP Tomme des Pyrénées pour tous les fromages au lait cru.

L'année 2009 restera dans les anales de l'Union des producteurs fermiers (UPF). À l'heure du bilan du précédent exercice, présenté le 9 avril dernier au lycée agricole de Soeix-Oloron, les responsables de l'UPF, le président Jean-Pierre Chourrout en tête, se sont félicités de l'avancement du dossier IGP Tomme des Pyrénées pour tous les fromages au lait cru. « Après 12 ans d'efforts constants et de persévérance, et malgré le doute qui nous entourait, le 4 février 2009 à  Pau, l'AFP (N.D.L.R. : Association des fromagers pyrénéens) a voté à  la majorité de 3 voix sur 5 le dépôt officiel à  l'INAO du cahier des charges », explique M. Chourrout.« Pyrénées », un plus commercial L'UPF s'est largement impliquée, dès 1996, dans ce dossier. À cette époque, les industriels réunis au sein de l'AFP ont obtenu l'IGP Tomme des Pyrénées pour les fromages au lait de vache pasteurisé. « Si les producteurs fermiers n'avaient pas réagi, aucun autre fromage, même au lait cru, n'aurait pu utiliser le mot Pyrénées, dont la valeur commerciale est incontestable dans un cadre national et européen », rappellent les responsables de l'UPF. « Nous aurions été les seuls Pyrénéens à  ne pouvoir mettre le mot Pyrénées sur nos produits », renchérit le président Chourrout. Pour parvenir à  la rédaction du cahier des charges présenté à  l'INAO, de nombreuses actions techniques ont été mises en oeuvre ces dernières années : élaboration d'un référenciel qualité, formation et mise en place d'un jury de professionnels et de techniciens pour l'analyse sensorielle, multiples études techniques sur, notamment, la cinétique d'acidification et d'égouttage, sur la physico-chimie de l'affinage ou encore sur le fonctionnement des saloirs. « Pour chacun de ces chantiers, la collaboration des producteurs de l'UPF a été mise à  contribution (enregistrement de données, échantillons à  l'analyse), note Rémi Mahé, ingénieur fromager à  l'UPF. Ce fut une sorte d'entraînement à  mettre en place les modalités pratiques pour que toutes les exploitations puissent un jour en profiter ». Le chemin conduisant à  l'IGP sera encore long. Reste qu'ils doivent dès à  présent se préparer. « Il convient de renforcer la mise en place dans toutes les exploitations des principales modalités pour qu'elles soient prêtes le moment venu », souffle Jean-Pierre Chourrout. Yannick Allongue Auto-contrôles Les auto-contrôles, pierre angulaire de l'action de l'UPF, constituent un outil pour la prévention des risques sanitaires. « Ce chantier est le plus important, il est à  la base de bien des actions à  mener par ailleurs », note Michel Bonnemasou, technicien lait à  l'UPF. Après une chute des auto-contrôles en 2005, l'exercice 2008-2009 voit l'augmentation du nombre de fromages contrôlés se poursuivre sur les mêmes bases que 2007 et 2008. « On ne peut que s'en féliciter », lance Michel Bonnemasou.La listeria L'UPF travaille avec un comité scientifique national et en liaison avec tous les adhérents pour contenir par la prévention le risque sanitaire le plus redouté : la listeria monocytogènes. Une étude a été lancée en 2008.« Le but poursuivi est de diminuer le risque en vérifiant l'importance de la contamination au niveau de la matière première pour aider de façon préventive à  la mise en place de mesures adaptées à  chaque troupeau indépendamment des résultats de l'étude », explique Christine Bernatas, technicienne fromager à  l'UPF.

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