Publié le 16/04/2010 à 15h36 /

Contrat de travail en alternance à  la MFR d'Aire

// Un bac professionnel productions végétales en contrat de professionnalisation s'ouvre à  la MFR d'Aire.

En septembre, la Maison familiale rurale (MFR) d'Aire-sur-l'Adour réservera quelques places de son bac professionnel « productions végétales, spécialité aviculture » à  des élèves en contrat de professionnalisation. Avec ce bac, est associé le BEPA « conduite d'engins et travaux agricoles ». Pour rappel, ce contrat de travail entre un employeur et un salarié permet à  ce dernier de travailler et de se former en alternance entre l'entreprise et le site de formation. Il acquiert ainsi une qualification et une expérience professionnelle favorisant son insertion. Ce contrat ouvre droit pour l'employeur à  une exonération partielle de cotisations patronales de sécurité sociale (taux de 18 % au lieu de 45 % pour les contrats classiques).Répondre à  des besoins en main-d'oeuvre Sur les 18 mois que dure le contrat de professionnalisation proposé par la MFR d'Aire, 70 % du temps est passé dans l'exploitation, 30 % en centre de formation. Il s'adresse à  des jeunes àgés de moins de 21 ans. Leur salaire est donc de 55 % du SMIC. L'établissement se charge des formalités administratives et de la mise en relation du salarié et de l'employeur. Les contrats peuvent être mis en place jusqu'au mois de septembre. Il est cependant à  signaler qu'afin de promouvoir les contrats en alternance et particulièrement les contrats de professionnalisation, le gouvernement offre jusqu'au 30 juin 2010 une prime de 2000 euros pour toute embauche d'un jeune en contrat pro. « Notre objectif premier est de répondre rapidement aux besoins en main-d'oeuvre salariée dans certaines exploitations. Nous espérons aussi que ce contrat attire des jeunes vers le milieu agricole, indique Théo Oosterlaken, directeur de l'établissement. La plupart des étudiants en contrat de professionnalisation aura une bonne expérience professionnelle acquise lors des 17 semaines de stage en exploitation agricole durant la seconde professionnelle ». D'autre part, les temps en formation tiennent compte des impératifs de travail sur l'exploitation : « le salarié apporte une aide au moment où l'agriculteur en a le plus besoin ». Il souligne aussi l'intérêt du module « aviculture », le seul dans la région, qui assure des compétences de base dans cette activité. Un autre atout pour l'employeur de ce type d'embauche est la possibilité de sélectionner et de former de futurs collaborateurs. Et cela à  moindre risque puisque le contrat ne dure que 18 mois, avec un salaire à  moitié du SMIC. Dominique Maurel

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