Le plan de gestion de sanglier prévoit qu'à  compter du 1er avril, des battues administratives puissent très exceptionnellement être organisées « après avoir épuisé toutes les actions sur le terrain, dès lors qu'il n'existe pas de solution satisfaisante ». Pour Jean-Marc Benquet, responsable du dossier nuisibles à  la FDSEA, il est clair que le tir ponctuel de nuit fait partie des moyens à  mettre en oeuvre, en cas d'échec de l'agrainage, des clôtures, des tirs à  l'affût ou à  l'approche. « Quelle surprise en découvrant qu'obtenir du tir de nuit, de manière ponctuelle, s'avère un véritable parcours du combattant car l'administration est très tatillonne pour le permettre, déplore-t-il. Cette attitude peut compromettre la réussite du plan de gestion du sanglier ! » Et dorénavant, la FDSEA compte bien « tout faire pour améliorer la situation dans les prochains cas qui se présenteront ». Concernant les dégàts liés au renard, la FDSEA a organisé récemment une réunion avec les partenaires du plan de gestion du sanglier (direction départementale des territoires et de la mer, office national de la chasse, Fédération des chasseurs et chambre d'agriculture). L'objectif est de permettre au plus vite les battues au renard dans le sud Adour, sur des zones où il n'y a pas d'agrain, et ensuite d'ouvrir progressivement ces battues sur tout le territoire landais, au fur et à  mesure de la croissance du mais (le stade 5 feuilles doit être atteint). Il faut également noter que le tir occasionnel sur les champs est autorisé lors du tir à  l'affût du sanglier. Signalez vite vos dégàts !Pour rappel, les battues sont organisées par les louveteries, sur plainte avérée de l'agriculteur. « N'hésitez donc pas à  signaler, dès qu'ils surviennent, vos dégàts de nuisibles à  la DDTM, avec copie à  la fédération des chasseurs et à  la chambre d'agriculture. L'objectif est la destruction d'un maximum de nuisibles », explique Jean-Marc Benquet. Très prochainement, des arrêtés préfectoraux cadreront l'organisation des levées d'agrain et la reprise de battues. Dominique Maurel