Publié le 31/05/2010 à 16h05 /

5 millions d'aides pour les Landes

// Les Landes sont un des départements où la demande d'aide a été la plus importante, prouvant les difficultés de son agriculture.

1 Les prêts de trésorerie » 1 382 prêts ont été effectués dans les Landes. L'État va honorer la prise en charge des intérêts pour l'ensemble des prêts octroyés, soit un montant de 1,4 million d'euros. « Ces chiffres démontrent que nous avons eu raison d'inciter les agriculteurs sur ce prêt, souligne Jean-Marc Benquet, secrétaire général de la FDSEA des Landes. L'enveloppe consacrée aux Landes est importante par rapport à  l'enveloppe nationale ». L'effort des banques est lui aussi conséquent et « à  apprécier de l'ensemble des agriculteurs concernés » puisqu'il s'élève à  30 millions d'euros.
2 Les prêts de consolidation » Ce dispositif n'était pas adapté aux exploitations landaises, avec des conditions d'octroi trop restrictives. Seulement trois dossiers ont été éligibles.
3 Dossiers FAC (fonds d'allégement des charges) » Ces dossiers sont encore en cours d'instruction. La profession a souhaité aider l'ensemble des 1 128 dossiers éligibles, en modulant selon la perte d'excédent brut d'exploitation (EBE). La répartition de l'enveloppe de 1,646 million d'euros pour les Landes permettra donc une aide moyenne de 1 500 euros par exploitation (de 1 500 à  3 000 euros). 4 Dossiers DACS (dispositif d'accompagnement conjoncturel) » La profession a obtenu que les dépôts de dossiers puissent se faire jusqu'au 31 mai prochain. 550 dossiers devraient être déposés, dont 10 % non éligibles. La FDSEA demande que tout le monde soit servi, notamment pour la prise en charge des cotisations sociales. L'enveloppe de 910 000 euros sera donc répartie entre 500 bénéficiaires. « Nous avons demandé l'abondement de l'enveloppe par le retour des fonds des départements en sous réalisation. Les besoins dans les Landes ont été sous estimés »
Il est à  rappeler que toutes ces aides rentrent dans le cadre des minimis, mais la profession a obtenu que les minimis soient réévalués de 5 700 à  15 000 euros par exploitation sur la période du 1er janvier 2008 au 31 décembre 2010.
D. M.

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