Publié le 05/10/2010 à 09h06 /

Les bons chiffres de l'agritourisme landais

// Outre la forêt, la chambre d'agriculture des Landes présentait, dans sa session, le bilan de la campagne d'irrigation 2010, ainsi que l'évolution du dossier sur les volumes prélevables.

Jean-Luc Capes, président de l'Association de gestion de l'irrgation (AGIL) a présenté les évolutions du dossier concernant la modification des prélèvements d'eau. © Le Sillon
Au cours de la session du 28 septembre, la chambre d'agriculture des Landes a renouvelé son profond désaccord avec la politique actuelle menée en la matière et a réaffirmé que pour les rivières non ou peu alimentées, totalement dépendantes du climat, il n'existe qu'un seul mode de gestion : la gestion par les débits. « Nous voulons aider le ministère de l'agriculture à  élaborer un dossier montrant l'intérêt de l'irrigation dans notre région, afin de rééquilibrer les positions du ministère de l'environnement et du ministère de l'agriculture » a annoncé Jean-Luc Capes (notre photo), président de l'association de gestion de l'irrigation.
La procédure calamité avance
Éric Heurtaux, en charge du dossier au pôle élevage de la chambre d'agriculture, a présenté l'état d'avancement de la procédure calamité sur les fourrages (voir Sillon du 17 septembre). Il craint que beaucoup d'exploitations (les exploitations mixtes ou intensives) ne soient écartées de la procédure en raison du seuil d'éligibilité des exploitations : la perte de récolte (prairie + mais fourrage) doit atteindre au moins 13 % du produit brut théorique de l'exploitation.
D'autre part, l'indemnisation de la perte portera uniquement sur le déficit de production des prairies, pas du mais fourrager. Pour les pertes de fond, toutes les exploitations d'élevage de la zone reconnue (sans besoin de respecter le seuil des 13 %) pourront être indemnisées de la valeur de ré-investissement pour ressemer les prairies très dégradées. Le dossier de demande de reconnaissance devra être bouclé au 10 au novembre, pour un passage en commission nationale le 8 décembre.
En cette fin de saison touristique, l'heure était aussi au bilan d'une importante activité agricole du département : l'agro-tourisme. Avec une météo « touristiquement favorable », la saison a été globalement bonne pour le tourisme landais en général et le tourisme vert en particulier, qui annonce une hausse de son chiffre d'affaires entre 8 et 9 % pour cette saison. Les 8 salons gastronomiques sur le littoral ont encore eu beaucoup de succès, même si le budget des consommateurs se restreint.
À l'intérieur du département, les 15 marchés de producteurs de pays ont été de gros succès populaires. Quant aux bien connues journées TER, elles reviennent à  la mode en ces temps de crise, en permettant de découvrir l'intérieur du département pour un coût modéré. Au final, l'association « terroirs et tourisme » peut s'enorgueillir d'un chiffre d'affaires de 30 millions d'euros, montrant l'importance de cette activité économique. Dominique Maurel

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