Cet outil permet de visualiser ses îlots et parcelles sur un fonds de photos aériennes récentes. Il est ainsi facile de vérifier les surfaces parcellaires, ce qui permet de limiter les pénalités PAC en cas de contrôle. Une fonction qui avait tout particulièrement attiré Jean-Michel Lataillade, jeune agriculteur à  Port-de-Lanne, lorsqu'il a suivi la formation à  « Mes p@rcelles » en janvier dernier : « Avec les nombreuses cultures de l'exploitation, je n'étais pas toujours à  jour pour l'enregistrement de mes pratiques culturales. Il fallait inscrire sur un cahier, puis reprendre ça au bureau ».
L'aide précieuse du pocket
Maintenant, son pocket (petit ordinateur portable gros comme une calculette) siège dans le tracteur ou la voiture, prêt à  enregistrer tout ce qu'il se passe dans les parcelles. « Par exemple, pendant que la cuve se remplit de produit phyto, je saisis quel désherbant est utilisé, sur quelle parcelle et à  quelle dose. De même pour les semis ». Ne reste qu'à  transférer les données de temps en temps sur l'ordinateur de l'exploitation. « En plus, un certain nombre de produits et de cultures est préenregistré sur le logiciel. Il peut ainsi signaler toutes anomalies dans les saisies de doses, de produits ou de mélanges interdits. C'est une sécurité supplémentaire ».
L'enregistrement des pratiques de manière sûre et efficace pour être tranquille en cas de contrôle était donc la motivation première du jeune agriculteur. Il a ensuite très vite vu l'intérêt de la fonction de gestion des plans d'épandage et de la fertilisation. « C'est un régal ! Le logiciel est très bien fait. Je gagne en temps, en précision et en plus je fais des économies d'engrais car il établit une prévision de la commande d'engrais en fonction du plan d'épandage. Je vois vraiment la différence ».
Gestion des assolements, découpe des îlots PAC, gestion des prairies en lots sont aussi facilitées par l'outil qui assure par ailleurs une grande précision sur les mesures de surface. Pour le moment, le jeune homme ne s'est pas vraiment penché sur la fonction de gestion technico-économique (suivi des itinéraires culturaux). « Il y a quelques saisies de plus à  effectuer. Je compte m'y mettre rapidement ».
Quant à  la déclaration PAC, elle, se fait par simple transfert de données sur Télépac, l'affaire de quelques clics. « Cette année, en 15 minutes, c'était fait, alors que c'était ma première déclaration. Avant, ma mère y passait des heures ! » Pour maîtriser l'outil, « il n'y a pas besoin d'être un pro en informatique ou sur internet. C'est facile à  utiliser et en cas de problème, il suffit de demander du secours à  Quitterie, l'animatrice à  la chambre d'agriculture ». Dominique Maurel