Publié le 04/11/2010 à 14h18 /
Les nouveaux défis de l'AOC Ossau-Iraty
// Dans la continuité de l'Interprofession lait de brebis, le syndicat de défense du fromage d'AOC Ossau-Iraty avait prévu de tenir son assemblée générale. Faute de quorum, l'assemblée statutaire n'a pu avoir lieu et sera reconvoquée le 19 novembre.
Ceci dit, le président Mirassou a fait le point sur les principaux dossiers d'actualité, rappelant que l'appellation englobe actuellement un peu moins de 1 500 producteurs et représente plus de 3 200 tonnes de produits commercialisées sous AOC.
Alors que la filière vient de fêter son trentième anniversaire, la réunion a permis de revenir sur les problématiques d'actualité. Parmi celles-ci, la dérogation concernant la croûte des fromages, commercialisés sous forme de portions préemballées, fait figure de priorité.Évolution réglementaire En effet, à compter du mois de novembre 2011, l'usage de produits utilisés dans certaines croûtes va être interdit. Si cette évolution réglementaire ne pose pas de problèmes pour les croûtes naturelles, cela peut s'avérer plus problématique pour celles des industriels laitiers, notamment lors de la mise sous vide des portions.
Ces nouvelles dispositions du cahier des charges ont amené le syndicat Ossau-Iraty à s'engager dans un programme de recherche afin de mettre à jour des alternatives techniques. Après plusieurs années de travaux, « nous n'avons, pour l'heure, pas trouvé de solution alternative pour les rayons libre-service », avoue Jean Claude Mirassou. Une demande de dérogation supplémentaire, pour une durée de cinq ans, a d'ores et déjà été déposée auprès de l'Institut national des appellations d'origine (INAO). En l'absence de réponse favorable ou bien d'une solution technique adéquate, le fromage Ossau-Iraty pourrait être ôté des rayons libre-service, à compter de l'année 2012.
Dans le secteur de la production, l'interdiction de l'usage des mélanges d'aliments, dits rations complètes, sera également effective à partir de novembre 2011. Outre ses éléments techniques, le Syndicat Ossau-Iraty, qui est aujourd'hui Organisme de défense et de gestion (ODG), a poursuivi ses activités dans les domaines du développement et de la promotion. Au rang des nouveautés, figure principalement la création d'un nouveau logo ainsi que du recours à une nouvelle agence de communication.
Fabien Brèthes
Alors que la filière vient de fêter son trentième anniversaire, la réunion a permis de revenir sur les problématiques d'actualité. Parmi celles-ci, la dérogation concernant la croûte des fromages, commercialisés sous forme de portions préemballées, fait figure de priorité.Évolution réglementaire En effet, à compter du mois de novembre 2011, l'usage de produits utilisés dans certaines croûtes va être interdit. Si cette évolution réglementaire ne pose pas de problèmes pour les croûtes naturelles, cela peut s'avérer plus problématique pour celles des industriels laitiers, notamment lors de la mise sous vide des portions.
Ces nouvelles dispositions du cahier des charges ont amené le syndicat Ossau-Iraty à s'engager dans un programme de recherche afin de mettre à jour des alternatives techniques. Après plusieurs années de travaux, « nous n'avons, pour l'heure, pas trouvé de solution alternative pour les rayons libre-service », avoue Jean Claude Mirassou. Une demande de dérogation supplémentaire, pour une durée de cinq ans, a d'ores et déjà été déposée auprès de l'Institut national des appellations d'origine (INAO). En l'absence de réponse favorable ou bien d'une solution technique adéquate, le fromage Ossau-Iraty pourrait être ôté des rayons libre-service, à compter de l'année 2012.
Dans le secteur de la production, l'interdiction de l'usage des mélanges d'aliments, dits rations complètes, sera également effective à partir de novembre 2011. Outre ses éléments techniques, le Syndicat Ossau-Iraty, qui est aujourd'hui Organisme de défense et de gestion (ODG), a poursuivi ses activités dans les domaines du développement et de la promotion. Au rang des nouveautés, figure principalement la création d'un nouveau logo ainsi que du recours à une nouvelle agence de communication.
Fabien Brèthes
