Publié le 12/06/2018 à 12h25 /

Aux Culturales, l’innovation au service de la performance

// Innovations et expertises étaient les deux axes retenus par Arvalis pour l’organisation de l’édition 2018 des Culturales qui s’est tenue à L’Isle-Jourdain (Gers), les 6 et 7 juin. Malgré le temps grisâtre et maussade, le programme des deux journées a tenu toutes ses promesses… Durant deux jours, conférences, ateliers et démonstrations se sont succédé, répondant aux attentes des professionnels.

Les organisateurs se sont démenés durant deux jours pour que les visiteurs bénéficient des meilleures conditions possibles pour assister à ces Culturales.

Si les mauvaises conditions climatiques ont nourri l’inquiétude des organisateurs des Culturales avant l’ouverture de l’évènement, plus de 10.000 visiteurs ont franchi les portes du salon conduit cette année dans le Sud-Ouest, à L’Isle-Jourdain, dix ans après la dernière édition organisée dans le Lauragais. En effet, malgré les caprices de la météo, l’équipe d’Arvalis s’est affairée à orchestrer l’événement et a tout mis en œuvre sur le site de 20 hectares pour qu’il se déroule dans les meilleures conditions possibles.

Ainsi, dans les endroits les plus humides, en guise de passerelle, des bottes de paille avaient été déroulées. Très vite, quelques minutes seulement après l’ouverture des portes, les responsables affichaient leur satisfaction. «Malgré le temps annoncé, les gens sont bien là !», se réjouissait Valérie Vallade, directrice de la région sud d’Arvalis, regard pointé vers les allées.

L’innovation au sens large

Cette année, l’équipe d’Arvalis avait choisi pour thème central des Culturales l’innovation et l’expertise. Un large espace était donc destiné à présenter une vitrine complète de l’ensemble des innovations aujourd’hui présentes dans le domaine de l’agriculture. Par exemple, à quelques mètres de l’entrée du salon, le show des innovations de l’espace “Numérique, robotique… Bienvenue à la smartferme de 2030” mettait en lumière des nouveautés en tout genre.

Le mercredi en l’occurrence, sur le grand écran du show, était diffusé un film présentant des engins de la marque Kubota en action au Japon, le long des rizières et sans conducteur. Une courte vidéo d’introduction servait de préambule à deux experts d’Arvalis venus approfondir la question des systèmes GPS et RTK.

Les six shows des innovations et les forums d’agriculteurs sont restés cette année encore l’opération phare des Culturales : ces deux espaces ont drainé des centaines d’agriculteurs. «L’événement se veut un moment d’échanges entre les concessionnaires, exposants, agriculteurs. Depuis toujours, nous avons à cœur de permettre ce dialogue sur des techniques actuelles ou à venir», explique Valérie Vallade.

Un peu plus loin, Antoine Brelot, technicien Arvalis spécialisé dans la robotique, présentait deux prototypes. «Ce robot permet d’effaroucher les animaux en période de semis. Il circule dans la parcelle de manière aléatoire et émet des bruits d’animaux, précise-t-il auprès de deux visiteurs. Celui-là est capable de désherber chimiquement une parcelle de manière totalement autonome et très précise».

Permettre le dialogue entre professionnels

Derrière ce carrefour de l’innovation, de grandes thématiques (N.D.L.R. : comme l’agronomie, les systèmes de cultures, la production en filières ou encore le pilotage des systèmes de production) étaient abordées au travers de plusieurs ateliers. «Aujourd’hui, on est dans un contexte agricole assez difficile dans lequel les agriculteurs doivent retrouver de la rentabilité économique… Pour les équipes d’Arvalis, retrouver cette rentabilité, c’est passer par l’innovation au sens large».

Avec ses 45 partenaires, ses 150 experts et ses 250 exposants, l’équipe des Culturales déclinait donc une liste d’axes en répondant à plusieurs problématiques comme «comment lutter contre le tassement» ou encore «ravageurs du maïs : comment s’adapter aux évolutions». Pour Valérie Vallade, «les Culturales, c’est ça. Ici, les visiteurs viennent avec un problème qu’ils rencontrent chez eux. L’objectif est donc qu’ils trouvent un expert pour trouver une réponse.» Tous les spécialistes avaient donc été réunis.

C’est ainsi qu’on pouvait assister, entre un profil de sol et une vitrine végétale, à une identification d’adventices conduite par un expert spécialiste en malherbologie. Tous les ateliers regroupaient également des concessionnaires et des exposants venus, eux aussi, apporter des réponses et présenter les caractéristiques de leurs outils.

Baptiste Ducasse

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