Publié le 26/09/2018 à 10h21 /

Ours, loup… front commun des organisations agricoles

// La FNSEA, les Jeunes Agriculteurs, la Fédération nationale ovine, la Fédération nationale bovine et les chambres d’agriculture (APCA) demandent une renégociation du plan loup et s’opposent à la réintroduction d’ourses slovènes

La population de loups ne cesse d'augmenter en France. Depuis le début de l'année, 2.010 attaques sur 7.255 bêtes sont à déplorer.

Dans un communiqué du 24 septembre, la FNSEA, les JA, la FNO, la FNB et l’APCA appellent à renégocier le plan loup 2018/2023 afin qu’il permette d’atteindre «zéro attaque sur les troupeaux». Les cinq organisations agricoles majoritaires rappellent qu’entre le 1er janvier 2018 et le 31 août 2018, «2.010 attaques sur 7.255 bêtes sont à déplorer alors que la population de loups augmente».

À l’occasion de la réunion du groupe national loup, qui s’est tenue à Lyon le 24 septembre, FNSEA/JA/FNO/FNB/APCA, ont demandé la réouverture du plan loup en intégrant, la suppression de tout plafond pour les tirs de défense et de prélèvement, une mise en œuvre simplifiée des tirs de défense renforcée (dès la première attaque) et le déclenchement des tirs de prélèvement tout au long de l’année, y compris dans les cœurs de parcs nationaux, la possibilité pour les éleveurs d’utiliser des lunettes de tir à visée thermique, aujourd’hui réservées aux seuls lieutenants de louveterie et agents de l’ONCFS, la démultiplication de la brigade loup sur tous les territoires prédatés pour renforcer l’appui aux éleveurs, et enfin le refus de toute forme de conditionnalité des indemnisations des dommages du loup.

Dans ce même communiqué les cinq organisations ont également exprimé «leur totale opposition à la réintroduction des deux ourses slovènes dans les Pyrénées et réaffirmé leur soutien à la résistance exprimée par les éleveurs». FNSEA/JA/FNO/FNB/APCA demandent donc à rencontrer le nouveau ministre de la Transition écologique et solidaire. Elles attendent de lui «pragmatisme et solidarité vis-à-vis des éleveurs victimes des prédations du loup mais également de l’ours, du lynx et du vautour». Elles en appellent aussi à «l’esprit de responsabilité et au bon sens du Président de la République».

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