La proposition de réforme de la Pac actuellement sur la table «a un potentiel pour les objectifs du Pacte vert européen, sur la base d’un budget suffisant», a, ainsi, indiqué Wolfgang Burtscher. Néanmoins, «la réforme de la Pac ne sera compatible que si l’on maintient des objectifs clairs, notamment grâce à ceux liés à la conditionnalité renforcée, aux éco-régimes, ou encore aux 30% du second pilier prévu en faveur des objectifs climatiques», a précisé le directeur de la direction générale de l’Agriculture de la commission européenne.

En d’autres termes, la réduction de l’usage des pesticides et des engrais, le développement de l’agriculture biologique ou l’augmentation des surfaces sans production seront parties prenantes des discussions à venir sur la prochaine Pac. Qu’il s’agisse de la stratégie De la ferme à la fourchette ou du plan Biodiversité 2030, le directeur a indiqué qu’il ne s’agissait là que de communications, «des idées qui fixent un cap adressées aux responsables institutionnels européens (Conseil, PE, États membres). Ce sont des bases de discussion. Elles serviront de base au travail législatif à venir entre les co-législateurs. Le Parlement européen aura tout légitimité à s’exprimer dessus».