Publié le 08/09/2021 à 12h20 /

La production mondiale de lait poursuit sa progression

// Les États-Unis et la Nouvelle-Zélande tirent la production mondiale de lait de vache à la hausse, alors qu’elle stagne en Europe qui ne profite pas d’une conjoncture favorable à la hausse des cours.

La dernière note de conjoncture sur la filière lait de vache produite par franceagrimer indique que la collecte mondiale s’est établie à presque 2 milliards de litres de lait au mois de juin.

Selon la dernière note de conjoncture de FranceAgriMer, «en Nouvelle-Zélande, la production a affiché une hausse de 1,7% en juin 2021 (derniers chiffres connus, ndlr). Aux États-Unis, la progression est restée marquée, avec des volumes en hausse de 2,9%. Cette tendance, déjà visible sur le début d’année, est permise notamment par un cheptel étoffé (+1,6% en juin 2021). En Argentine, la tendance a également été haussière (+3,0%)» et la collecte de lait de vache s’est établie à 1,98 milliard de litres, un volume en hausse de 0,8%.

Autrement dit, l’augmentation des prix de l’alimentation animale ne décourage pas encore pas les éleveurs américains et néozélandais de produire du lait. Mais pour combien de temps encore ? Les échanges commerciaux très dynamiques inspirent une certaine confiance pour l’avenir.

Les exportations mondiales de poudre de lait écrémé et de la poudre grasse ont augmenté au mois de juin dernier. Cependant, les prix de la poudre de lait écrémé ont poursuivi leur tendance baissière en Europe et en Océanie, mais ceux du beurre semblent s’être réorientés à la hausse.

Livraisons inférieures

Les producteurs européens de lait ne profitent pas de la conjoncture favorable des prix. La collecte de lait (UE 27) n’a progressé que de 0,5% au cours des six premiers mois de l’année 2021. Si elle augmente mois après mois en Irlande et en Italie, elle stagne ou baisse dans les principaux pays producteurs de lait de l’Union.

Pour le seul mois de juin, les livraisons de lait ont baissé en Allemagne de 1,5% en juin sur un an. En France, la timide hausse en juin de la collecte (+0,6% sur un an) précède des baisses significatives en juillet et en août. Les livraisons de lait sont même inférieures à la moyenne quinquennale, souligne FranceAgriMer.

Au mois de juillet, les mille litres de lait valaient, comme au mois de juin, 370 € en moyenne. Stable depuis trois mois, ce prix est cependant bien plus élevé que l’an passé à la même époque (+30 €/1.000 l par rapport à juillet 2020). En Allemagne, les 1.000 litres étaient même payés 40 € de plus et aux Pays Bas, 35 € qu’au début de l’été l’an passé.

 

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