Les commissions locales d’écobuage (CLE) constituent la cheville ouvrière du schéma départemental d’écobuage, piloté par l’ADEM (association départementale des élus de montagne) et la chambre d’agriculture sous la tutelle de la préfecture. La CLE constitue le lieu où les chantiers sont collectivement préparés entre éleveurs et élus. La participation de tous permet de partager les informations, d’organiser les chantiers en identifiant les points de vigilance.

La préparation et l’avis de la CLE permettent au maire d’autoriser plus sereinement les chantiers d’écobuage. «N’oubliez pas de déposer toute demande d’écobuage le plus tôt possible avant la réunion de la CLE et en tout état de cause au plus tard un mois avant le début des opérations. Si votre commune n’est pas encore dotée d’une commission locale d’écobuage, n’hésitez pas à nous contacter (contact : c.aguerre@pa.chambagri.fr – 06.12.05.08.12).», précise la chambre d’agriculture.

«Restons vigilants»

Quelques rappels pratiques en plus du travail de la CLE : le jour de l’écobuage, le responsable du chantier est tenu d’appeler le service départemental d’incendie et secours (SDIS) et le maire de la commune concernée avant 10h00 pour prévenir de la réalisation du chantier. «Pensez à apposer les panneaux “Feux pastoraux en cours” aux abords du chantier de façon à prévenir et dissuader tout visiteur de s’engager pour randonner dans le secteur de l’écobuage», rappelle la chambre d’agriculture.

Le responsable de chantier doit être présent avec le nombre de personnes requises (inscrites sur l’autorisation) toute la durée du chantier et porter sur lui l’autorisation délivrée par le maire. Si, exceptionnellement, le feu perdure après le coucher du soleil, le responsable du chantier doit à nouveau prévenir le SDIS en fin de journée.

«Ensemble, éleveurs et élus, continuons à être vigilants et à travailler collectivement et en responsabilité pour faire en sorte que nous puissions faire perdurer cette pratique ô combien indispensable.»