Publié le 21/12/2021 à 10h10 /

Revalorisation des salaires pour toute l’agriculture

// La revalorisation générale des salaires pour les métiers de la production agricole et des CUMA entrera en application au plus tard le 1er janvier.

Les salariés des entreprises de travaux agricoles et du paysage bénéficient aussi d’une révision à la hausse des salaires minimaux.

L’arrêté d’extension du troisième avenant à la convention collective nationale de la production agricole et des CUMA est paru au Journal officiel le 1er décembre. Il s’appliquera à l’ensemble des salariés du secteur, à partir du 1er janvier au plus tard. Cet avenant a été signé le 27 octobre par la FNSEA, la fédération des CUMA et les syndicats de salariés (FGA-CFDT, FNAF-CGT, FGTA-FO, CFTC-AGRI, SNCEA/CFE-CGC). Il vise à «maintenir la dynamique de la grille minimale nationale des salaires» en y répercutant la revalorisation du smic de 2,2% décidée par le gouvernement depuis le 1er octobre.

«Nous sommes parvenus à un accord sur une augmentation de 2,2% sur les niveaux 1 à 6 de la grille, et de 2,5% sur les niveaux 7 à 12 – qui concernent les techniciens jusqu’aux cadres», a indiqué le secrétaire national de la FGA-CFDT Franck Tivierge à Agra Presse le 3 décembre. Le responsable syndical s’est réjoui d’un «vrai effort» de la FNSEA pour «consoliderè» la grille des salaires en conservant les écarts entre les paliers de rémunération, tout en préservant le pouvoir d’achat de l’ensemble des salariés agricoles.

Vraie prise de conscience

L’arrêté du 1er décembre prévoit aussi l’extension de l’avenant à la convention collective des entreprises du paysage. En septembre, les partenaires sociaux avaient négocié une revalorisation de la grille nationale des salaires minimum «allant de 3 à 5% selon les niveaux», a rappelé Franck Tivierge.

Du côté des entreprises de travaux et services agricoles, ruraux et forestiers (Etarf), les parties prenantes de l’accord ont négocié le 29 octobre une revalorisation «de 2,2% sur toute la grille».
«Globalement, il y a eu une vraie prise de conscience des délégations patronales – la FNSEA, l’Unep et la FNEDT – qu’il fallait faire un geste pour garder les salariés et rendre les métiers attractifs», s’est félicité Franck Tivierge. Il a déploré que ce ne soit pas le cas dans le secteur de la transformation agroalimentaire, où les négociations patinent.

 Connexion à l'espace Abonné

Nom d'utilisateur: et mot de passe requis
Mot de passe oublié ? ×